Dans la quiétude aristocratique de Saint-Germain-en-Laye, un pavillon de chasse se dresse, témoin silencieux d’histoires passées. Son salon Octogonal, chef-d’œuvre du XVIIIe siècle, dévoile des boiseries sculptées sous Louis XV par les ateliers Guesnon et Clicquot, les mêmes artisans qui façonnèrent celles du Petit Trianon. Ici, le temps suspend son cours, laissant place à une atmosphère feutrée où chaque détail évoque un raffinement d’antan. Ce décor, tout droit sorti d’un autre siècle, accueille un shooting d’exception, où le faste discret épouse la solennité des lieux.
Loin des tendances éphémères
L’atmosphère s’imprègne d’un charme suranné. À la lueur tamisée des appliques anciennes, une harpiste, silhouette diaphane dans une robe de mariée sur mesure style empire, effleure les cordes avec une grâce presque irréelle. À ses pieds, des partitions d’un autre temps, aux pages jaunies, semblent chuchoter des airs oubliés. Rien n’est superflu, tout est juste. Ici, point de faste ostentatoire.
L’élégance se lit dans les détails : le grain du bois ciré, l’éclat d’un candélabre, la douceur feutrée d’un moment suspendu. Ce shooting s’ancre dans un raffinement intemporel, où chaque note de harpe, chaque frémissement d’étoffe raconte une histoire. Un instant de pure poésie, à la croisée du rêve et de l’Histoire.
Transportée par la musique
Le shooting se prolonge dans l’intimité feutrée de la chambre de Napoléon.
Les boiseries sculptées y côtoient des étoffes précieuses, et la lumière, douce et diffuse, souligne la noblesse du décor. Marjolaine, désormais parée d’une robe sur mesure à manches longues en dentelle, semble sortie d’un tableau d’époque. Des partitions jonchent le sol, vestiges d’une mélodie évanouie. L’atmosphère, profondément Empire, distille un sentiment de grandeur et de délicatesse, où chaque élément compose un instant suspendu entre passé et présent.
"Après sa séparation avec Joséphine, à qui il laisse la Malmaison, Napoléon souhaitera même disposer d’une chambre au 1er étage de La Muette. Il demande donc à Daru, son secrétaire particulier, de s’occuper de l’aménagement de ses appartements. [...] On aperçoit encore aujourd’hui la petite cheminée très simple qui chauffait la chambre de l’Empereur, et l’alcôve où se trouvait son lit de camp." Extrait de : www.pavillondelamuette.com
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Remerciements
L'Atelier remercie chaleureusement Le Pavillon Royal de La Muette pour son accueil, professionnalisme et passion communicative.
Modèle : Marjolaine Harpiste
Photographe : Jean-François Rezek